Après 6 mois d'articles, l'Activiste.Qc ferme ses portes pour complètement s'intégrer au Mouvement de Défense du Québec (MDQ).
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VOTRE SOURCE D'INFORMATION ALTERNATIVE
lundi 25 novembre 2013
lundi 23 septembre 2013
Nous recherchons présentement des collaborateurs!
Comme vous pouvez le constater, L'Activiste.Qc, organe informatif du Mouvement de Défense du Québec, est administré par une poignée seulement de militants. Nous recherchons présentement des graphistes, chroniqueurs ou militants potentiels de tout horizon. Pour vous joindre, visitez notre page au https://www.facebook.com/MouvementdeDefenseduQuebec! Merci.
Rentrée parlementaire à Québec, par Tristan Tremblay
Il y à maintenant presque une semaine (mardi dernier) s'est ouverte la session d'automne au parlement de Québec. Comme vous le savez, c'est à cette date prédéfinie que les députés ont réintégré l'assemblée nationale et ouvert cette nouvelle session parlementaire. En tant qu'organe informatif du Mouvement de Défense du Québec (MDQ), c’est précisément la mission de l'Activiste.Qc de suivre et de décortiquer pour vous les propos de nos élus, ainsi de mieux cerner les enjeux qui en découlent. Après avoir suivi toute la semaine le cirque qu'est en fait notre chambre représentative, voici mon résumé des principaux enjeux de cet automne.
L'économie apparaît comme étant un sujet clé pour les principaux partis d'opposition, qui essayent de forcer le thème dans les discussions en accusant le Parti Québécois de mal gérer les finances publiques. Par contre, il est important de noter que les performances économiques québécoises, spécialement en gain d'emplois, sont supérieures au estimation du précédent gouvernement libéral, établi par ceux la mêmes qui critiquent aujourd'hui le PQ. Il faut tout de même admettre que plusieurs revers économiques ont été enregistrés par le parti au pouvoir depuis son élection, le 4 septembre dernier. L'équipe économique du PQ n'étant pas à son apogée, il reste très intéressant de suivre cet enjeu.
Ensuite, il y à bien sûr la collusion et la corruption, qui font rage depuis des années aux gouvernements fédéraux, provinciaux et municipaux. Comme la commission Charbonneau n'est toujours pas fini, il y à toujours l'éventualité bien présente que l'un de nos élus sombre dans le trou politique qu'est ce scandale. C'est le cas de Philippe Couillard, chef du Parti Libéral du Québec, qui a eu cet été une jolie visite de l'Unité Permanente Anti-Corruption (UPAC). Côté transparence, le PLQ a encore du chemin à faire, visiblement.
Et finalement, l'enjeu dont nos médias démagogues raffolent présentement, c'est bien sûr la Charte des Valeurs Québécoises, présentée par le PQ juste avant la rentrée. La laïcité de l'État est vue d'un bon œil par une majorité de Québécois, mais la façon dont le PQ essaie de l'appliquer laisse définitivement à désirer. Nous, au MDQ, croyons fermement en l'importance d'un État laïc, mais définitivement pas en l'électoralisme dont le PQ fait preuve en présentant cette politique. Le deuxième parti d'opposition, la Coalition Avenir Québec (CAQ), semble partager les politiques du PQ à cet égard, sans toutefois en assumer l'intégralité.
C'est donc tout pour cette semaine, j'espère que cela à pu vous éclairer et nous serons de retour plusieurs fois durant cette session parlementaire pour vous informer des différents sujets d'actualité qui y sont discutés!
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mercredi 4 septembre 2013
La culture de la honte au Québec, par Tristan Tremblay
De l'époque sombre où Maurice Duplessis gouvernait le Québec, il ne reste plus grand chose aujourd'hui. La révolution tranquille a balayé l'obscurantisme catholique des décennies précédentes. À priori, il s'agit de propos fondés et vérifiables, mais il persiste malheureusement certaines valeurs typiquement catholiques dans la population. Ce dont je veux précisément parler, c'est le sentiment judéo-chrétien de culpabilité qui à marqué et tristement fait encore aujourd'hui partie intégrante de la culture québécoise.
En effet, l'infime partie des masses qui daigne s'intéresser à l'histoire de notre patrie continue encore et toujours a considérer notre peuple comme responsable des événements les plus sombres de son histoire, et ce, de la défaite de 1759 à la crise d'octobre, en passant bien sur par le massacre des patriotes de 1839. Regardez, par opposition, nos voisins américains. Ceux-ci se sont hissés au rang de puissance mondiale, et avec raison; ils se sont révoltés contre leurs geôliers britanniques et vénèrent avec une ferveur quasi-religieuse leur passé révolutionnaire. Les vainqueurs écrivent l'histoire...
Ici, les patriotes ont été oubliés par le peuple qu'ils sont morts pour protéger, par la patrie pour laquelle ils ont donné leurs vies. La fête commémorative des événements de 1839 est vue comme un simple férié par la populace ingrate, et les héros nationaux qui se sont battus pour notre pays dans les années 60 et 70 sont régulièrement qualifiés de terroristes, tant par les médias que par nos deux paliers de gouvernement, et ce même par une majorité de souverainistes sans colonne vertébrale.
Au final, un amateur d'histoire averti peut facilement faire le calcul. La plupart des nations occidentales dites «libres» et «démocratiques» ont acquis leur indépendance par une révolte tristement sanglante, mais tout de même essentielle. Ici, on abhorre ceux-là même qui auraient pu nous accorder notre souveraineté. Il est tout de même amusant de penser que selon les critères internationaux qui sont en vigueur depuis l'installation de l'hégémonie politique américaine, les révolutionnaires américains auraient été classés «organisation terroriste». Bien qu'aujourd'hui la voie non-violente s'impose et que nous préférons une résolution pacifique au conflit entre les deux nations qui forment le Canada, il est important de réhabiliter ces héros qui, souvenons nous, étaient prêts à mourir pour l'établissement d'un État québécois libre et souverain de son territoire. Malheureusement, pour l'instant les québécois ont honte de leurs héros nationaux. Il est grand temps de ramener l'attention du public sur nos valeureux patriotes, tant ceux de 1839 et de 1970 que ceux encore à venir...
lundi 19 août 2013
La politique moderne #3: L'éveil politique, par Tristan Tremblay
L'époque dans laquelle nous vivons actuellement à amené son lot de changements sur le plan politique, et cela n'exclut définitivement pas le Québec. En à peine un demi siècle, nous sommes passés de l'obscurantisme catholique et de la tyrannie britannique et canadienne à un État social-démocrate et une société dite «libre».
Mais à quoi peut bien nous servir tout ça? Ces beaux principes de démocratie, trop souvent bafoués, sont, en théorie, excellents vis-à-vis la population. À priori, il s'agit probablement du meilleur système que l'homme a conçu. En réalité les choses vont autrement. Ces principes ne peuvent pas être appliqués si le peuple ne vote pas, ou s'il n'a pas l'information et l'éducation nécessaire pour le faire.
Dans une démocratie fonctionnelle, il faut tout d'abord plusieurs partis avec des idées différentes et des budgets électoraux similaires. Le temps nous montre bien que le bipartisme n'est qu'une illusion du choix. On nous présente deux alternatives, et les partis plus petits n'ont pas la même médiatisation, ce qui les empêche bien sûr d'être élus. Le bipartisme est un sophisme grotesque qui doit à tout prix être évité. Ensuite, il faut une information neutre et une population votante assez éduquée pour comprendre les enjeux et s'en faire une idée à partir de débats sains et équilibrés. Finalement, il faut éviter toute influence corporative ou financière au sein même des partis.
Dans le Québec d'aujourd'hui, des médias populistes et démagogues ou règnent la peur et la désinformation sont les principales sources de nouvelles pour la population. Les radios poubelles leur emboîtent le pas, des animateurs n'ayant à peu près aucune connaissance en politique discutant ouvertement de société, de religion et d'autres sujets sensibles, pendant qu'une partie non négligeable de la population votante écoute et applaudit. Des médias diffamatoires, combinés à une propagande économique de découragement qui sévit depuis l’avènement du néolibéralisme créent une société stigmatisée, mal informée et inapte à voter. Ajoutons à cela tous les intérêts financiers qui possèdent à eux seul l'ensemble de nos partis politiques, tels des actionnaires, et nous obtenons une démocratie parfaitement dysfonctionnelle. Une dystopie cauchemardesque...
En d'autres termes, pour qu'on puisse adéquatement appeler notre système «démocratie» il faudrait que chaque vote soit informé de façon neutre sur une majorité d'enjeux et également réparti entre les multiples choix qui s'offrent à lui. Les gens qui sont (disons le ainsi) ''endormis'' politiquement ne peuvent avoir d'opinion que sur certains enjeux bien précis qui les touchent dans leur vies quotidiennes. Ils ne peuvent pas se figurer l'ensemble complexe de l'échiquier politique, ne se prononçant que sur ce qui les affecte directement. Ces gens plombent la démocratie, la rendant inexacte et inefficace.
C'est pourquoi il ne faut pas minimiser l'importance du débat politique dans notre société. Les gens ont tendance à trouver ça ennuyeux, voire inutile, quand au fond cela les touche plus qu'ils ne peuvent se le figurer. Si une plus grande partie de la population s'y intéressait, les résultats d'élections seraient, à mes yeux, doublement valables. Si donc, un peu comme nous, vous en avez assez de la lourdeur bureaucratique de la démocratie néolibérale qu'on endure, ce n'est pas une dictature qu'il vous faut, mais une population votante éduquée et correctement informée dans un Québec souverain et libre des restrictions d'une vulgaire province.
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jeudi 15 août 2013
Réjean Hébert, ministre de la Privatisation, par Tristan Tremblay
Encore une fois, le PQ reviens sur ses engagements. Figurez-vous donc que notre ministre de la Santé et des Services Sociaux, Réjean Hébert, à prix la fâcheuse décision de renoncer à la gratuité des nouveaux actes médicaux accordés aux pharmaciens. Considérant que la gratuité des services médicaux à l'ensemble de la population est un choix que la société québécoise à fait il y a déjà plus d'un demi siècle, il s'agit d'une nouvelle scandaleuse pour la démocratie québécoise.
En effet, cela signifie que seulement 40% des Québécois seront remboursés lorsqu'ils auront recours a certains nouveaux services en pharmacie. Cela n'a pas sa place dans un état où tous doivent être soignés gratuitement, du sans-abri au Premier ministre, en passant par toutes les strates de la société. Une telle privatisation, même si elle ne vise qu'une infime partie des services offerts, est répugnante, car cela permettra une fois de plus à ceux qui en ont les moyens d'être soignés avant tout le monde. Par dessus tout ça, les médecins sont maintenant en négociation avec les pharmaciens pour se séparer équitablement l'argent ainsi amassé, eux qui sont déjà parmi les mieux payés de notre société. Personne, ni le gouvernement, ni les médecins, ne pensent aux patients à un point ou un autre de cette démarche. À quand un vrai service gratuit et universel, sans frais cachés ni cliniques privées pour les patrons?
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mercredi 14 août 2013
Négligence criminelle à Lac-Mégantic (suite), par Tristan Tremblay
Ce matin dans le quotidien Le Soleil, on apprends que l'Office des transports du Canada (OTC) suspends le certificat d'aptitude de la Montreal, Main and Atlantic Railway (MMA) suite aux événements du mois dernier. Cela veux dire que la compagnie ne pourra plus opérer ses trains en territoire canadien. Il était temps... Entre temps, la compagnie s'est mise sur les lois de la protection de la faillite, disant ne pas posséder les fonds nécessaires pour payer le nettoyage et la reconstruction du village.
Au final, il s'agit d'une autre bavure des multinationales pour laquelle les contribuables devront payer de leurs poches, une autre tragédie humaine et évitable dont la culture du «profit à tout prix» aura été la cause. Est-ce que quelqu'un peut m'expliquer pourquoi l'OTC à attendu un mois avant d'empêcher ces fous furieux de frapper à nouveau? Une fois de plus, les criminels restent impunis, les citoyens payent la facture et l'industrie s'en lave les mains. On entends souvent parler de peine plus sévères pour les violeurs, les tueurs, les pédophiles, etc. Et la population applaudit. Par contre, jamais un média populaire n'ira dire qu'il faudrait imposer des peines plus sévères à des compagnies, parce que c'est tellement nuisible pour l'économie...
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