En effet, cela signifie que seulement 40% des Québécois seront remboursés lorsqu'ils auront recours a certains nouveaux services en pharmacie. Cela n'a pas sa place dans un état où tous doivent être soignés gratuitement, du sans-abri au Premier ministre, en passant par toutes les strates de la société. Une telle privatisation, même si elle ne vise qu'une infime partie des services offerts, est répugnante, car cela permettra une fois de plus à ceux qui en ont les moyens d'être soignés avant tout le monde. Par dessus tout ça, les médecins sont maintenant en négociation avec les pharmaciens pour se séparer équitablement l'argent ainsi amassé, eux qui sont déjà parmi les mieux payés de notre société. Personne, ni le gouvernement, ni les médecins, ne pensent aux patients à un point ou un autre de cette démarche. À quand un vrai service gratuit et universel, sans frais cachés ni cliniques privées pour les patrons?
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jeudi 15 août 2013
Réjean Hébert, ministre de la Privatisation, par Tristan Tremblay
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